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We have partnered with Ore Sami, Founder/Creative Director of Sample Chief—a global collective that celebrates African music and culture—as well as artists Deelo Avery and TÖME to explore the history, culture, influences, and personal connections of African and African-Canadian music.

Read on as Afua Mfodwo interviews the trio—as well as multidisciplinary performer Kobèna Aquaa-Harrison and historian Nicholas Jennings—to delve into their work and this expansive world of music.
Nous nous sommes associés à Ore Sami, fondateur et directeur de la création de Sample Chief – un collectif mondial qui célèbre la musique et la culture africaines – ainsi qu’aux artistes Deelo Avery et TÖME pour explorer l’histoire, la culture et les influences de la musique africaine et afro-canadienne, ainsi que le rôle qu’elles jouent dans leur vie.

Lisez ce qui suit pour découvrir l’interview complète réalisée par Afua Mfodwo. En plus de ces trois artistes, Afua s’est entretenue avec l’interprète multidisciplinaire Kobèna Aquaa-Harrison et l’historien Nicholas Jennings pour approfondir leur travail et plonger dans ce vaste univers qu’est la musique.

PAT THOMAS AT THE BAMBOO CLUB. Courtesy of Nicholas Jennings. PAT THOMAS AU BAMBOO CLUB. Gracieuseté de Nicholas Jennings.

With over 20 years of experience working with African musicians in Canada, Kobèna (Kobe) Aquaa-Harrison is a multidisciplinary performer whose work in the music industry is best described as foundational to creating popular festivals like Afrofest. “My first experience with African music in Canada was with my father. He created something called African-ensemble. He had about 12 or 15 people performing theatre, choir, African gospel music, chorales, and traditional singing. He would also bring other artists from Ghana and Nigeria to perform with his group here. So, from that time, African music was very rare. There were some people doing dance and things, but most of the time, even when they got to that Afrofest stage, it was very dry,” he shared.

Also in 1989, Ghanaian highlife star Jewel Ackah recorded his acclaimed Me Dear album with locally based musicians Native Spirit in Toronto, and he eventually moved to the city. A few years later, in 1992, CBC Radio released Afro-Can Routes, a compilation that featured several musicians, including the first South African band in Toronto, called Siyakha, led by Sifiso Ntuli, and the city’s first Pan-African band, formed by Sudanese singer and saxophonist Tarig Abubakar, called the Afro-Nubians. The Afro-Nubians were one of the first local bands that went on to tour the country and win a Juno Award.
Cumulant plus de 20 ans d’expérience auprès de musiciens africains au Canada, Kobèna (Kobe) Aquaa-Harrison est un artiste multidisciplinaire dont le travail dans l’industrie de la musique est décrit comme étant essentiel à la création de festivals populaires comme Afrofest. « Ma première expérience avec la musique africaine au Canada, je l’ai vécue avec mon père. Il a créé ce qu’on appelle un ensemble de musique africaine qui comptait environ 12 ou 15 personnes. Théâtre, chœurs, musique gospel africaine, chorales et chants traditionnels : le groupe touchait à plusieurs disciplines. Mon père a aussi fait venir d’autres artistes du Ghana et du Nigeria pour qu’ils se produisent ici, avec son groupe. À l’époque, la musique africaine était assez rare. Il y avait des gens qui faisaient de la danse, entre autres, mais la plupart du temps, même lorsqu’ils arrivaient à se produire sur la scène de l’Afrofest, c’était très rudimentaire », explique Kobe.

Toujours en 1989, la vedette ghanéenne de highlife Jewel Ackah enregistre l’album encensé par la critique Me Dear avec le groupe de musiciens local Native Spirit à Toronto, où il finira éventuellement par s’installer. Quelques années plus tard, en 1992, CBC Radio diffuse Afro-Can Routes, une compilation qui met en vedette plusieurs musiciens, dont Sifiso Ntuli, à la tête du premier groupe sud-africain de Toronto, Siyakha, et Tarig Abubakar, chanteur et saxophoniste soudanais ayant formé le premier groupe panafricain torontois, les Afro-Nubians. Ces derniers ont été l’un des premiers groupes locaux à partir en tournée au pays et à remporter un prix Juno.

Today, collectives like Sample Chief seamlessly weave the kaleidoscope of the continent’s soundscape with curated events. At events like Village Boogie, DJs’ unique transitions from Fela Kuti to Sauti Sol and DBN Gogo create a unique space to build community with other people who love African music. “Our Village Boogie event is an immersive sonic expedition into African dance music. People get to enjoy and discover a broad range of African genres. They often tell me they hear songs they’ve never heard played in Toronto nightlife,” Sami shared.

“The aim of our trivia nights, aside from the social aspect, is to allow people to walk away with new learnings about African music. We do it in an interactive way that encourages teamwork and community. Sunday Symposium is our panel talk series that creates a space for ideas and perspectives to be discussed, as they pertain to African music culture. I want our events to continue to serve as a momentary portal into African cultural expression in communion with open-minded folks,” said Sami.
Aujourd’hui, des collectifs tels que Sample Chief tissent harmonieusement le kaléidoscope du paysage sonore du continent avec les événements qu’il organise. Lors d’événements comme Village Boogie, les transitions uniques des DJ de Fela Kuti à Sauti Sol et DBN Gogo créent un univers exceptionnel propice à la création d’une communauté de passionnés de musique africaine. « Village Boogie est une véritable immersion sonore exploratoire au cœur de la dance music africaine. Les gens peuvent écouter et découvrir un large éventail de genres africains. Ils me disent souvent qu’ils entendent des pièces musicales qu’ils n’ont jamais entendues ailleurs dans les bars de la ville, raconte Ore.

L’objectif de nos soirées de jeux-questionnaires, outre l’aspect social, est de permettre aux gens de repartir avec de nouvelles connaissances sur la musique africaine. Nous le faisons d’une manière interactive, ce qui encourage la collaboration et l’esprit d’appartenance à la communauté. Le Sunday Symposium est notre série de discussions de groupe. Il s’agit d’une tribune pour nous permettre de discuter de nos idées et de nos points de vue en lien avec la culture musicale africaine. J’aimerais que nos événements continuent d’être un portail momentané de l’expression culturelle africaine en communion avec les gens ouverts d’esprit. »